Le voyage a duré deux mois, Janvier et février 2012. Début janvier nous prenons le bateau à Barcelone pour Tanger. Ensuite une rapide descente jusqu'à Rabat afin de prendre les visas pour la Mauritanie. Après Rabat nous descendons rapidement vers le sud pour profiter au maximum de la durée de notre visa (un mois maximum). Nous arrivons en Mauritanie le 10 janvier. Première étape de quelques jours à Nouadhibou puis descente vers Nouakchott qui nous servira de point central pour rayonner dans le pays. Première destination le parc du Diawling dans le delta du fleuve Sénégal. Retour à Nouackchott. Deuxième destination dans le sud est : Wouro Aly Guélel, Kaédi au bord du fleuve Sénégal, Matmata dans le centre est. Retour à Nouackchott. Troisième destination le nord est : Atar, Chinguetti, ouadane. Retour à Nouackchott. Et retour à Noadhibou avant de retourner au Maroc. Pour finir une lente remontée du Maroc avant de reprendre le bateau à Tanger pour Barcelone.
Les routes sont de qualités diverses. Les principaux axes sont goudronnés et en bon état. Les routes les plus anciennes sont étroites et le revêtement est souvent très abîmé sur les bords, d'où des difficultés pour doubler. Nous n'avons pas pris de pistes, sauf pour de courtes distances. Elles étaient aussi roulantes que le goudron. La seule difficulté est la piste entre les frontières du Maroc et de la Mauritanie. Elle est maintenant déminée et libre à la circulation mais les fausses pistes foisonnent et elles peuvent mener à des bacs à sable où on s'enlise. Certains faux guides y poussent les peureux pour ensuite les dépanner contre de l'argent.
Les bivouacs officiels et campings sont très rares : Deux près de Nouadhibou. Un au nord de Nouakchott très pratique car il est placé au centre de l'étoile routière d'où nous avons rayonné. Un à Atar dans le nord est. Pour le reste du temps nous avons été hébergés près des postes de police et dans un camp militaire. Il existe d'autres campings que nous n'avons pas testés. Le camping sauvage est déconseillé officiellement pour des raisons de sécurité.
Les contrôles de police et de gendarmerie sont très fréquents, environ tous les 40 km. Nous avons été contrôlés plus de 80 fois en un mois. C'est pour des raison de sécurité. À chaque fois nous avons donné des photocopies des fiches de polices délivrées à la frontière. Cela suffit la plus part du temps. Tout est très bon enfant, sans agressivité et sans demande de bakchich.
Les mauritaniens sont constitués par des ethnies très diverses et très nombreuses. Contrairement aux idées reçues et aux mauvaises rumeurs, les Mauritaniens sont très accueillants et très hospitaliers. Ils parlent souvent un excellent Français ce qui favorise les contacts.